Pour mettre un point final à l'histoire de Scholastique, mon
"héroïne" des deux précédents billets, je vais évoquer ici un phénomène que
j'ai remarqué à travers la généalogie mais aussi au présent : les vieux couples
se suivent souvent de manière très rapprochée dans la mort.
Ainsi de Scholastique Eppherre. Je venais de transcrire son
acte de décès le 30 janvier 1870 à l'âge de 83 ans quand en tournant une page,
je m'aperçus que son mari Bernard Chabalgoity en mourant le 30 octobre 1869 à
l'âge respectable de 92 ans, l'avait précédée de ... trois mois jour pour jour ! Malgré une différence d'âge de neuf ans, ils auront vécu 48
ans ensemble. Sans descendance, sauf surprise.
Quelques jours auparavant, j'avais constaté la même chose
avec le couple formé par Engrace Eppherre et Jean Curutchet dit Eppherre, nés
respectivement vers 1753 à Barcus et 1746 à Saint-Just. Ensemble, ils auront
huit filles et deux garçons et une quarantaine de petits-enfants en 52 ans de mariage. Pour
être exacte, je n'ai pas trouvé leur acte de mariage mais leur fille aînée
Marie Philippine héritière d'Eppherre (déjà évoquée là) étant née en 1781, je
suppose qu'on peut dater leur union à 1780. Eux aussi sont décédés l'un après l'autre. Engrace est
partie la première, le 27 septembre 1833 à 80 ans et Jean, deux mois après, le
30 novembre, à l'âge de 87 ans.
Ne dit-on pas "unis jusqu'à ce que la mort vous sépare ?"
Illustration : Mauricio Flores Kaperotxipi
Ne dit-on pas "unis jusqu'à ce que la mort vous sépare ?"
Illustration : Mauricio Flores Kaperotxipi
Je crois qu'il faut songer aux épidémies qui parfois décimaient de façon très rapprochées père, mère et enfants. D'accord l'histoire est moins belle mais c'est une explication. Je dois avoir un papier sur ce sujet, il faudrait que je le retrouve !
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