Aujourd'hui, ça tombe bien, j'avais prévu d'aborder l'aspect géographique de cette série or c'est justement le jour que Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF, a choisi pour faire découvrir à ceux qui ne le connaitraient pas encore Gallicarte. Gallicarte, c'est quoi ? C'est l'outil de géolocalisation de Gallica pour pouvoir notamment retrouver un lieu en France. Non sans humour, cette "quête" se repère sur les réseaux sociaux par le hashtag #Mon BledDansCassini (carte 1).
La carte de Cassini est la première carte topographique établie à l'échelle du Royaume de France entre le milieu du 18e siècle et le début du 19e siècle (1756-1815). Il serait du reste plus juste de l'appeler "carte des Cassini" car elle a été dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini et son fils Dominique.
On lit parfois aussi "carte de Marie-Antoinette" pour les relevés effectués au 18e siècle. On peut y accéder via Geoportail mais aussi l'Ehess qui a l'avantage de donner en plus des informations sur l'évolution de la population par exemple (voir le 3e volet de cette série). J'ai choisi l'extrait de la carte de Cassini ci-dessus, car en plus d'Aussuruc (orthographe de l'époque), on distingue Suhare, d'où viennent les Irigoyen et Sunharette d'où était natif Dominique Eppherre, mon arrière-grand-père.
Dans la carte n° 2, extraite du "cadastre napoléonien" d'Aussurucq (en ligne sur le site des AD64), on peut voir le centre du village tel qu'il était au début du 19e siècle. On y distingue très bien le château de Ruthie avec ses deux corps de bâtiments (parcelle 240) et au-dessus, en bleu, l'église entourée de son cimetière (parcelle 264). Quand j'aurai l'occasion de retourner en salle de lecture du PAB* à Bayonne, j'irai consulter le "Registre des augmentations et diminutions" (série 3P) pour en savoir plus sur les propriétés de mes ancêtres à l'époque.
Pour terminer avec cette approche "spatio-temporelle", la dernière carte, toujours dans Cassini, permet de repérer Aussurucq dans son environnement géographique...
* PAB : Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque





