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mercredi 11 novembre 2020

100 mots pour une vie : Jean Etchemendy (1877-1928)


En ce jour de commémoration de l’Armistice de 1918, je viens de retrouver cette photo de mon arrière-grand-père, Jean Etchemendy (1877-1928), un des poilus de la Grande Guerre. Gazé, il est reconnu invalide à 30% pour « troubles pulmonaires ». Chose rare, la mention « décédé des suites de blessures de guerre » figure sur son acte de décès le 3 juillet 1928 à St-Jean-le-Vieux. Il avait 51 ans et était père de sept enfants.

Avant de se marier, il avait tenté sa chance en Californie où, d’après sa fiche matricule, il s’était enregistré au Consulat de San Francisco en 1905.  

vendredi 28 février 2020

100 mots pour une vie : Marie Eppherre-Irigoyen (1888-1918)

Marie voit le jour le 28 janvier 1888 à Aussurucq dans la maison Etxeberria. Elle est la quatrième enfant de Dominique Eppherre et Elisabeth Irigoyen*. Le 18 avril 1912, elle épouse Joseph Hoquigaray, un cultivateur d'Oyherq, de dix ans son aîné. Le couple aura bientôt deux fils, Raymond, en juillet 1913 et Michel en février 1917. Alors que la famille est déjà éprouvée par la mort en février 1916 à Verdun de Michel, son frère cadet, et que ses frères aînés Dominique et Jean-Baptiste ne sont pas encore rentrés de la guerre, Marie s'éteint en novembre 1918 de la grippe espagnole.    
 * Mes arrière-grands-parents

Avec un bilan final compris entre 50 et 100 millions de morts, l’épidémie de grippe espagnole survenue entre 1918 et 1920 coûta la vie à trois à six fois plus de personnes que la Première Guerre mondiale. (RetroNews). 

Voilà ce qu'on peut lire dans "Autour du clocher", le bulletin paroissial de Mauléon, en décembre 1918 : « Tel est le triste bilan des ravages exercés par la grippe dans la paroisse depuis un mois : 24 décès (Juana Asnarez Mendiara, 82 ans, André Méheillalt, 71 ans, Jean-Pierre Berdalle, 32 ans, Pierre Aguer, 66 ans, Grégoria Nadal, Henriette Carricart 21 ans, Marie-Louise Damalenaere, 48 ans, Marie-Anna Bessouat 63 ans…) dont quatre mères de famille (Tomasa Jasa épouse Martin, 28 ans, avec son fils, Marie Epherre Irigoyen épouse Hoquigaray, 30 ans, Catherine Peillen épouse Paillet, 34 ans, après Anne-Marie Paillet, Sylvie-Marie Collet épouse Braconnier et Marianne Harichoury épouse Borde, 32 ans) ; et aussi dix enfants de 6 mois à 7 ans : Albert Martin, 2 ans, Félicien Daviton, 7 ans, Marie Castejon, 6 ans, Pierre-Michel Fourcade, 6 ans, Jean Anso, 5 ans, Joseph Vincente, 6 mois, Jean-Pierre Hoguy, un an, Jean Langlois, 5 ans, Jules Cuyen, 2 ans et Marguerite Indurain, 3 ans)! Nous recommandons aux personnes atteintes la plus rigoureuse prudence hygiénique. » (Ikerzaleak).

Illustration : Active History, Canada

samedi 21 décembre 2019

100 mots pour une (courte) vie : Jeanne-Noéline Eppherre (1896-1899)

Jeanne-Noéline doit sans doute son prénom à sa naissance un 25 décembre. Son père, Dominique Eppherre, 44 ans, agriculteur à Aussurucq, la déclare lui-même en mairie le jour de Noël 1896 à midi. La petite fille est née une heure plus tôt dans la maison d'Etcheberria. Dominique se fait accompagner par Dominique Irigoyen, 67 ans, instituteur en retraite, le père de son épouse Elisabeth.
Noéline est la neuvième d'une fratrie qui comptera onze enfants, mon grand-père Pierre (1901-1970) étant le dernier. Elle n'atteindra pas ses trois ans puisqu'elle décèdera à Pâques de l'année 1899, le 20 avril exactement.

J'ai écrit ce billet pour répondre à la question de Sophie Boudarel de la Gazette des Ancêtres : "Et vous, avez-vous des Noël.le dans votre arbre généalogique ?". A la génération suivante, dans une autre branche d'Eppherre, à Sauguis-Saint-Etienne, un autre village souletin. Jeanne-Noëlie Eppherre a eu plus de chance que sa cousine. Elle est née le 24 décembre 1927 au foyer de Jean Eppherre et Hélène Garicoix de Sauguis et est décédée à 85 ans le 8 novembre 2012 à Orthez, entourée de ses enfants et petits-enfants...

Sources : AD64, Gen&0,  Geneanet (colgnecminsee)
Illustration : Urandia (né en 1932 à Hendaye) "Nativité Eskualdun"
  
  
   

vendredi 6 décembre 2019

100 mots pour une vie : Amelia "Amelita" Ercilia Larcamón (1942-1978 ?)

Amelita naît le 3 janvier 1942 à La Plata en Argentine au foyer de Jorge Larcamón, douanier et de Judith Garcia. Sa grand-mère paternelle dont elle porte le prénom, Amelia Harismendy, est en fait une Eppherre mais son père Adrien avait choisi en émigrant en Argentine de prendre le nom de sa maison natale en Soule, Harismendia.
En 1977, Amelita milite au PCML* comme son compagnon Luis Eduardo Torres, cheminot, et ensemble, ils ont deux enfants. Le 6 décembre, ils sont arrêtés par la police militaire puis en avril 1978, transférés dans un centre de détention clandestin. On ne les reverra jamais...  

*Partido Comunista Marxista Leninista 

Sources : AD64, FamilySearch,
Blog du Proyecto de Recuperación de la Memoría Centro Clandestino de Detención, tortura y exterminio "Club Atlético"

samedi 7 septembre 2019

100 mots pour une vie : Jean-Pierre Irigoyen (1877- ?)


Le quatorzième et dernier enfant de la fratrie Irigoyen, Jean-Pierre, naît le 22 octobre 1877 alors que ses parents sont déjà âgés de 48 et 44 ans et que ses aînés ont plus de 20 ans. Lors du recensement de 1901 à Aussurucq, c’est un jeune homme célibataire qui vit chez sa sœur Elisabeth et son mari Dominique. Sa trace se perd ensuite mais, d'après la mémoire familiale, il serait parti comme berger en Argentine ou peut-être en Uruguay. Si c’est bien lui, il aurait embarqué à bord du « Ceylan » à Bordeaux le 17 octobre 1930. Depuis, rien.

Sources : AD64, Cemla
Illustration : Simeon Oiz Mendiko Artzaina (1937)

jeudi 5 septembre 2019

100 mots pour une vie : Maddie Irigoyen (1853-1871)

Aînée d’une famille de quatorze enfants, Marie dite « Maddie » Irigoyen, aurait pu être l’héritière de la maison Laxalt d’Aussurucq où elle naît le 17 février 1853. Elle va pourtant choisir une autre voie ou plutôt répondre à une voix, celle de son Seigneur. Entrée dans la Congrégation des Filles de la Croix à Bidache en novembre 1869, elle prend le nom en religion de Sœur Marie Nicéphore. 
Elle a à peine le temps de prononcer ses vœux, le 25 septembre 1871, qu'elle meurt brusquement le 23 novembre, à seulement 18 ans. Elle est inhumée au cimetière de Saint-Jean-Pied-de-Port.  

Sources : AD64
Illustration : Gallica.Bnf
Remerciements à Sœur Clotilde Arrambide de la Congrégation des Filles de la Croix à La Puye (86) pour ses précieuses informations sur Sœur Marie Nicéphore.